Un concept-store est un commerce de détail thématique qui peut intégrer un point de restauration ou un autre service d’agrément.

Selon le magazine catalan Ara (http://www.arajournal.net), il s’agit d’établissements hybrides qui offrent de l’art, de la mode, du design ou de la restauration et qui sont dits « tendance » dans les grandes villes du monde entier.

Entre bazar chic et laboratoire de tendances, son principe s’est fondé sur l’exclusivité du produit, la nouveauté d’un gadget techno, la rareté d’une marque. La cantine intégrée fidélise le noyau dur des clients à l’instar de Merci, ouvert en 2009.

Dans l’univers des concept-stores, Colette fait figure de pionnière grâce à ses 20 ans d’’existence (http://www.colette.fr).

A l’étranger, les fondateurs rivalisent de créativité à l’image de Ted, Baker « &Moore » situé dans le quartier branché de Shoreditch à Londres. L’objectif de cette boutique est de proposer une expérience à ses clients, grâce à un usage intensif de la technologie. De grands écrans en vitrine captent le regard des passants par des jeux ou des films et l’intérieur du magasin offre une station à hologramme 3D, des affiches digitales…Les clients peuvent se balader virtuellement dans le magasin à l’aide d’une simulation 3D connectée à un e-shop. L’achat est facilité au maximum et la visite du client transformée en divertissement ou en moment de détente. Plus le consommateur reste longtemps, plus il y a de chance qu’il achète…beaucoup.

La limite de ces nouveaux magasins réside pour certains dans une exagération de « tendances » où la boutique ressemble tellement à un musée qu’elle attire principalement les touristes venus « pour voir » et chasse les habitués du début.

Se développe depuis un autre type de positionnement médiatique et commercial, celui du « difficile à trouver » ! Des lieux de vente s’installent en fond de cour d’immeuble, ne proposent que peu d’articles, en quantité limitée.

De la même façon, des grands magasins comme la Grande Epicerie de Paris du Bon Marché ne vendent que des articles exclusifs, d’origine artisanale, locale de préférence, et parfois éphémère telle la collaboration avec la marque Confiture Parisienne.

Le commerce de proximité est né, mort, ressuscité et mute encore.