28 juin 2017

Supply&Co




Il est des matins comme ça où on se réveille et où on se dit que sa vie professionnelle va changer du tout au tout.

En vrai, il ne s’agit pas d’un matin mais de mois de réflexion, de conception, d’imagination, de vérification, pour que j’envisage ce tournant dans ma vie professionnelle.

Je vous raconte…

J’ai une longue et riche expérience dans la grande distribution, spécialisée, internationale, alimentaire. J’ai fait des rencontres majeures, constructives, exaltantes avec des créateurs d’entreprises, des fondateurs de start-up, des passionnés de leur société. Je les ai écoutés me raconter la naissance de leur projet, leurs victoires joyeuses et leurs désespoirs passagers. Je les ai observés être à la fois au four et au moulin, au marketing et au transport, à la production et à la communication. Et j’ai constaté que nul ne peut et ne doit tout faire.

C’est alors que mon projet a germé: apporter à ces créateurs des conseils judicieux en développement commercial, stratégie d’entreprise, optimisation logistique et réduction des coûts. Je les comprends d’autant mieux qu’en tant que travailleuse free-lance, je vis les mêmes joies et les mêmes doutes. Je suis sur leur terrain.

Au quotidien, je les accompagne, résous certaines de leurs problématiques et construis avec eux un partenariat durable. Je suis proche, réactive, inventive, ingénieuse, au service de leur réussite!

28 juin 2017

Qu’est-ce qu’un conseil judicieux en entreprise?




La raison d’être d’un consultant, d’un conseiller, est d’apporter une aide ponctuelle à ses clients. Pour ce faire, il doit être, selon moi, doté de certaines qualités:

  • l’écoute;
  • l’esprit d’analyse;
  • l’ouverture;
  • la créativité
  • l’expertise;
  • l’adaptabilité

A ceci doit s’ajouter une bonne dose d’humilité, car le client sait presque déjà tout! Il a fondé sa société, s’est cogné contre des murs, a essuyé quelques revers et relevé beaucoup de défis.

Donner des conseils n’est pas chose facile, même si on est venu vous chercher. Il convient de ne pas juger (ouverture), de s’intéresser (écoute), de mesurer quelle position adopter (adaptabilité), de mûrir sa réflexion (analyse), de guider la société à travers les difficultés (créativité), selon une évaluation des possibilités (expertise).

Mais faire appel à un conseil est tout aussi compliqué pour nombre de patrons, notamment de TPE pour qui le consulting est un monde obscur, cher, inaccessible. Or le consulting vise l’amélioration de la performance. C’est un investissement valable et rentable.

Supply&Co est une société de conseils judicieux pour les TPE et PME. Elle s’inscrit dans une démarche saine, pertinente, à l’écoute attentive des entreprises.

Quel est le rôle et le coût d’un conseiller en entreprise ?

23 juin 2017

Le concept-store est-il toujours tendance ?




Un concept-store est un commerce de détail thématique qui peut intégrer un point de restauration ou un autre service d’agrément.

Selon le magazine catalan Ara (http://www.arajournal.net), il s’agit d’établissements hybrides qui offrent de l’art, de la mode, du design ou de la restauration et qui sont dits « tendance » dans les grandes villes du monde entier.

Entre bazar chic et laboratoire de tendances, son principe s’est fondé sur l’exclusivité du produit, la nouveauté d’un gadget techno, la rareté d’une marque. La cantine intégrée fidélise le noyau dur des clients à l’instar de Merci, ouvert en 2009.

Dans l’univers des concept-stores, Colette fait figure de pionnière grâce à ses 20 ans d’’existence (http://www.colette.fr).

A l’étranger, les fondateurs rivalisent de créativité à l’image de Ted, Baker « &Moore » situé dans le quartier branché de Shoreditch à Londres. L’objectif de cette boutique est de proposer une expérience à ses clients, grâce à un usage intensif de la technologie. De grands écrans en vitrine captent le regard des passants par des jeux ou des films et l’intérieur du magasin offre une station à hologramme 3D, des affiches digitales…Les clients peuvent se balader virtuellement dans le magasin à l’aide d’une simulation 3D connectée à un e-shop. L’achat est facilité au maximum et la visite du client transformée en divertissement ou en moment de détente. Plus le consommateur reste longtemps, plus il y a de chance qu’il achète…beaucoup.

La limite de ces nouveaux magasins réside pour certains dans une exagération de « tendances » où la boutique ressemble tellement à un musée qu’elle attire principalement les touristes venus « pour voir » et chasse les habitués du début.

Se développe depuis un autre type de positionnement médiatique et commercial, celui du « difficile à trouver » ! Des lieux de vente s’installent en fond de cour d’immeuble, ne proposent que peu d’articles, en quantité limitée.

De la même façon, des grands magasins comme la Grande Epicerie de Paris du Bon Marché ne vendent que des articles exclusifs, d’origine artisanale, locale de préférence, et parfois éphémère telle la collaboration avec la marque Confiture Parisienne.

Le commerce de proximité est né, mort, ressuscité et mute encore.

23 juin 2017

La Chine et L’Inde, quelques tendances de consommation alimentaire




EN 2050, la planète comptera 9 à 11 milliards d’individus :

–   1/3 vivra en Chine ou en Inde

–    70 % d’urbains

–    2 milliards de + de 60 ans dont 20 % > 80 ans : pour la 1re fois il y aura plus de seniors que d’enfants de moins de 14 ans

–    3 milliards en surpoids ou obèses

–    1 milliard de diabétiques

En savoir plus sur http://genie-alimentaire.com/spip.php?article199#aery6Q7LeuoViGjZ.99

Les jeunes Chinois, principalement dans les grandes villes comme Shanghai et Pékin, sont de plus en plus à l’aise financièrement et sont avides de nouvelles expériences de consommation. Ils goûtent les pâtisseries françaises, boivent du café américain, le tout avec des ustensiles occidentaux.

La Chine est devenue le premier marché mondial pour le vin rouge : avec plus de 155 millions de caisses de neuf litres de vin rouge (soit 1,865 milliard de bouteilles) consommées en 2013, une croissance de 136% par rapport à 2008, la Chine, en incluant Hongkong, se situe désormais devant la France (150 millions de caisses), l’Italie (141), les États-Unis (134) et l’Allemagne (112).

L’autre élément clef de cette tendance à consommer des produits occidentaux a été la série de scandales de sécurité alimentaire qui ont particulièrement choqué et marqué l’opinion publique. On pense bien sûr au lait infantile contaminé, aux pastèques éclatantes, à l’huile de cuisson recyclée et bien d’autres encore.

Les Chinois sont soucieux de manger bien et à bas prix.

Pour ce faire, les investissements chinois à l’étranger sont montés en puissance dans l’agroalimentaire, sans annihiler le phantasme des autorités gouvernementales à l’autosuffisance.

Le soja est une exception à l’auto – suffisance. Le pays dépend désormais des importations pour 80% de sa consommation de cet oléagineux, dont la culture était trop peu compétitive sur le sol chinois.

Le lait en poudre est produit en suffisamment grande quantité par le pays mais la défiance des consommateurs chinois a miné le secteur de manière durable depuis le dramatique scandale Sanlu de 2008 – lorsque du lait frelaté à une étape de sa chaîne d’approvisionnement, empoisonna des milliers de nourrissons, et en tua plusieurs.

L’Inde, quant à elle, est un vaste pays, marqué par une grande diversité de religions, de langues, de niveaux d’alphabétisation, de traditions, de coutumes sociales et de statuts économiques. Cela signifie qu’il existe plusieurs types de consommateurs indiens. Cependant, la plus grande dépense de consommation est attendue parmi la «masse urbaine» du pays.

On note que d’une part, la nature de la consommation alimentaire a changé : la consommation de céréales a chuté fortement, et celle de céréales «rustiques» s’est effondrée. La consommation de produit d’origine animale, de graisse et de sucre a augmenté, bien qu’insuffisamment pour compenser la chute de la consommation de céréales. Les ménages substituent donc des calories plus chères, mais meilleures au goût, à des calories moins chères (malheureusement ces nouveaux aliments ne sont pas plus riches en autres nutriments essentiels).

Les Indiens, malgré un coût plus élevé, préfèrent manger moins, mieux, plus cher.

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